Landscape Transformation⎢Chile⎢2023

The Yahgan
of Cape Horn

Le 21 décembre 1832, l’équipage du HMS Beagle passe le Cap Horn pour la première fois. C’est le passage le plus au sud de toute l’expédition autour du monde, dans une région alors habitée par un peuple de Fuégiens aujourd’hui quasiment disparu, les Yahgan. Ces chasseurs-cueilleurs seront largement décrits par Darwin, et immortalisés en peinture par Conrad Martens.

Deux cents ans plus tard, les paysages ont peu évolué, du fait d’une population humaine très faible dans la région, principalement concentrée à Ushuaïa, en Argentine, et Puerto Williams, au Chili. Les Yahgan, eux, sont victimes de l’arrogance destructrice des Européens – à laquelle Darwin ne fait d’ailleurs pas exception : il n’en reste aujourd’hui qu’une petite centaine.

Conrad’s Painting

Sur cette peinture, nous observons une scène de vie Yahgan vue depuis le HMS Beagle, sur la côte est de l’île de Wollaston. Les pics découpés se jettent dans l’océan, à la jonction du Pacifique et de l’Atlantique. Au premier plan, un kayak creusé simplement dans un tronc abrite 5 Yahgans, dont deux enfants. En arrière-plan, on observe une volute de fumée, qui trahit la présence d’un camp fait de wigwams, des tentes sommaires utilisées pour se protéger des éléments.

In this painting, we observe the sparse buildings erected by the newly established British authority in the Falklands after ousting a small Argentine colony, which numbered only a few dozen people. On the left side of the artwork, two cows stand, signifying the settlers’ pursuit of cattle breeding for sustenance in a region where agriculture proves arduous due to challenging climatic conditions. At that time, there was no sheep in the Falklands.

200 years later

Port Louis stands out as a fascinating destination due to its enduring resemblance to the human settlement during Darwin’s era. The population growth predominantly occurred in Port Stanley, the Falklands’ capital since 1842. Presently, remnants of the old British colonial buildings still dot the landscape, serving as a testament to the past. Moreover, Peter Gilding’s house, a noteworthy feature, is constructed using salvaged materials from these historical buildings.

En route pour le Cap Horn

Voilà quelque temps que je n’ai pas posté de nouvelles ! L’hiver est arrivé, ici en Terre de Feu, pourtant ce n’est pas encore la fin des explorations Captain Darwin. Avant les grandes vacances, il nous reste encore une aventure à vivre dans les traces de Darwin : le passage du mythique Cap-Horn.

Nous partons d’Ushuaia aujourd’hui avec Félix, à bord de notre navire, pour une dizaine de jours dans une des régions les plus inhospitalières du monde, à l’extrême pointe sud de l’Amérique du Sud. Ce voyage sera rythmé par de multiples escales, que vous pouvez repérer sur la carte (photo 3).

D’abord, nous devons atteindre le petit village de Puerto Williams, situé en face d’Ushuaia, de l’autre côté du Canal Beagle, au Chili. Ensuite, nous devrons contourner toute l’île de Navarino, pour pénétrer la Bahia Nassau, que nous traverserons pour rejoindre l’île Wollaston.

Sur cette île, nous partirons à la recherche de l’endroit depuis lequel Conrad Martens a peint un magnifique tableau lors des explorations du HMS Beagle.

Puis, nous continuerons notre route entre les petites îles d’Isla Hermite (où nous mouillerons sur le site Maxwell), Herschel ou Deceit, avant d’atteindre le Cap-Horn, à l’extrême sud de l’île du Horn. Darwin et l’équipage du HMS Beagle le passaient le 21 décembre 1832, dans la tempête : qu’en sera-t-il pour l’équipage du Captain Darwin ?

En attendant de le savoir, nous naviguons dans les eaux calmes du Canal Beagle. Pour l’instant, nous sommes bien protégés des vents dominants qui viennent de l’ouest. Puerto Williams n’est qu’à une trentaine de milles nautiques d’Ushuaia, la navigation ne devrait durer qu’environ 5 à 6 heures. Nous sommes salués par quelques queues de baleines, serait-ce un signe de bonne fortune ?

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.

Le village le plus au sud du monde

Après un voyage sans encombre depuis Ushuaia, nous nous arrêtons pour une journée à Puerto Williams, un village d’environ 3 000 habitants dont l’activité principale est d’assurer une présence militaire chilienne dans les eaux très convoitées du canal Beagle.

Nous nous amarrons dans la marina la plus australe de la planète : le Micalvi. En guise de ponton, les habitants ont échoué un ancien navire militaire (le Micalvi, en activité sur la photo 3, peinture de Guillermo Grossmacht – 1877-1964). C’est un endroit mythique, très protégé des vents dominants : tous les navires qui partent sur la péninsule Antarctique ou le Cap Horn passent par ici, c’est le dernier village avant la « fin du monde ».

Ce village, bien sûr, n’existait pas à l’époque de Darwin : on remonte sa fondation à l’année 1953. En revanche, l’ile Navarino, sur laquelle il est localisé, abritait déjà, au début du XIXe siècle, une population d’Homo sapiens. Il s’agit des Fuégiens, dont la culture déconcertait tant les explorateurs européens. Souvent pour de mauvaises raisons : et on le verra, Darwin était lui aussi concerné par cette sombre fascination.

C’est le 17 décembre 1832 que le HMS Beagle rentre pour la première fois en contact avec les habitants de la Terre de Feu. Darwin écrit alors : « Nous recevons à notre entrée un salut digne des habitants de cette terre sauvage. Un groupe de Fuégiens, dissimulés en partie par l’épaisse forêt, s’était placé sur une pointe de rocher dominant la mer ; au moment de notre passage, ils sautent en agitant leurs guenilles et en poussant un long hurlement ». J’attache à ce post une ancienne photographie, datant de 1882, de ces nomades qui allaient à demi nus.

La notion de sauvagerie résume parfaitement la vision des Européens au sujet des Fuégiens, considérés comme inférieurs en tous points à l’homme civilisé… britannique, lui, bien entendu. Darwin écrit encore : « Je ne me figurais pas combien est énorme la différence qui sépare l’homme sauvage de l’homme civilisé, différence certainement plus grande que celle qui existe entre l’animal sauvage et l’animal domestique ».

Nous reparlerons bientôt de ces Fuégiens : ils apparaissent sur une ancienne peinture de Conrad Martens, que nous analyserons dans quelques jours. Demain, nous repartons en mer pour aller au Cap-Horn !

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.

Le forêt de Patagonie

Partant de Puerto Williams, et une fois terminées les immanquables formalités administratives, nous reprenons la route vers le Cap Horn.

Nous devons maintenant contourner l’immense île Navarino pour rejoindre la Bahia Nassau : la météo est plutôt bonne pour la journée, des vents d’ouest nous poussent à propos vers notre destination. Prenant le vent « plein cul », j’ouvre en grand le génois du bord opposé à la grand-voile. Les voiles ainsi déployées « en ciseaux », nous filons 6 nœuds et demi.

De part et d’autre du canal, nous longeons la forêt de Patagonie. Charles Darwin écrit, avec son sens habituel de la concision : « On peut décrire la Terre de Feu en deux mots : un pays montagneux en partie submergé, de telle sorte que de profonds détroits et de vastes baies occupent la place des vallées. Une immense forêt qui s’étend du sommet des montagnes jusqu’au bord de l’eau couvre le flanc des montagnes ».

Plus loin : « Les montagnes atteignent ici environ 3000 pieds de hauteur, et se terminent par des sommets aigus ou déchiquetés. Elles s’élèvent en pente ininterrompue depuis le bord de l’eau, et une sombre forêt les recouvre entièrement jusqu’à 1400 ou 1500 pieds de hauteur. Aussi loin que notre vue peut s’étendre, nous voyons la ligne parfaitement horizontale à laquelle les arbres cessent de croître, ce qui constitue un spectacle fort curieux. Cette ligne ressemble absolument à celle que laisse la marée haute, quand elle dépose des plantes mannes sur la côte. »

Deux cents ans plus tard, ces mots décrivent toujours aussi bien les imposants paysages du Canal Beagle. Je ne peine guère à m’imaginer en explorateur des siècles passés : sans un navire en vue, passé le dernier village avant la fin du monde, la présence humaine ne m’est rappelée que lors des appels VHF de sécurité que les armées argentine et chilienne émettent périodiquement.

Prochaine étape : la Bahia Nassau, dangereusement exposée à la houle du large, mais que la météo annonce paisible pour la journée de demain.

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.

The sheep, naturalist revolution in the Falklands

En route pour la Cap- Horn 🤭🏔 Voilà quelque temps que je n’ai pas posté de nouvelles ! L’hiver est arrivé, ici en Terre de Feu, pourtant ce n’est pas encore la fin des explorations Captain Darwin. Avant les grandes vacances, il nous reste encore une aventure à vivre dans les traces de Darwin : le passage du mythique Cap-Horn.

Nous partons d’Ushuaia aujourd’hui avec Félix, à bord de notre navire, pour une dizaine de jours dans une des régions les plus inhospitalières du monde, à l’extrême pointe sud de l’Amérique du Sud. Ce voyage sera rythmé par de multiples escales, que vous pouvez repérer sur la carte (photo 3).

D’abord, nous devons atteindre le petit village de Puerto Williams, situé en face d’Ushuaia, de l’autre côté du Canal Beagle, au Chili. Ensuite, nous devrons contourner toute l’île de Navarino, pour pénétrer la Bahia Nassau, que nous traverserons pour rejoindre l’île Wollaston.

Sur cette île, nous partirons à la recherche de l’endroit depuis lequel Conrad Martens a peint un magnifique tableau lors des explorations du HMS Beagle.

Puis, nous continuerons notre route entre les petites îles d’Isla Hermite (où nous mouillerons sur le site Maxwell), Herschel ou Deceit, avant d’atteindre le Cap-Horn, à l’extrême sud de l’île du Horn. Darwin et l’équipage du HMS Beagle le passaient le 21 décembre 1832, dans la tempête : qu’en sera-t-il pour l’équipage du Captain Darwin ?

En attendant de le savoir, nous naviguons dans les eaux calmes du Canal Beagle. Pour l’instant, nous sommes bien protégés des vents dominants qui viennent de l’ouest. Puerto Williams n’est qu’à une trentaine de milles nautiques d’Ushuaia, la navigation ne devrait durer qu’environ 5 à 6 heures. Nous sommes salués par quelques queues de baleines, serait-ce un signe de bonne fortune ?

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.

The sheep, naturalist revolution in the Falklands

En route pour la Cap- Horn 🤭🏔 Voilà quelque temps que je n’ai pas posté de nouvelles ! L’hiver est arrivé, ici en Terre de Feu, pourtant ce n’est pas encore la fin des explorations Captain Darwin. Avant les grandes vacances, il nous reste encore une aventure à vivre dans les traces de Darwin : le passage du mythique Cap-Horn.

Nous partons d’Ushuaia aujourd’hui avec Félix, à bord de notre navire, pour une dizaine de jours dans une des régions les plus inhospitalières du monde, à l’extrême pointe sud de l’Amérique du Sud. Ce voyage sera rythmé par de multiples escales, que vous pouvez repérer sur la carte (photo 3).

D’abord, nous devons atteindre le petit village de Puerto Williams, situé en face d’Ushuaia, de l’autre côté du Canal Beagle, au Chili. Ensuite, nous devrons contourner toute l’île de Navarino, pour pénétrer la Bahia Nassau, que nous traverserons pour rejoindre l’île Wollaston.

Sur cette île, nous partirons à la recherche de l’endroit depuis lequel Conrad Martens a peint un magnifique tableau lors des explorations du HMS Beagle.

Puis, nous continuerons notre route entre les petites îles d’Isla Hermite (où nous mouillerons sur le site Maxwell), Herschel ou Deceit, avant d’atteindre le Cap-Horn, à l’extrême sud de l’île du Horn. Darwin et l’équipage du HMS Beagle le passaient le 21 décembre 1832, dans la tempête : qu’en sera-t-il pour l’équipage du Captain Darwin ?

En attendant de le savoir, nous naviguons dans les eaux calmes du Canal Beagle. Pour l’instant, nous sommes bien protégés des vents dominants qui viennent de l’ouest. Puerto Williams n’est qu’à une trentaine de milles nautiques d’Ushuaia, la navigation ne devrait durer qu’environ 5 à 6 heures. Nous sommes salués par quelques queues de baleines, serait-ce un signe de bonne fortune ?

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.

The sheep, naturalist revolution in the Falklands

En route pour la Cap- Horn 🤭🏔 Voilà quelque temps que je n’ai pas posté de nouvelles ! L’hiver est arrivé, ici en Terre de Feu, pourtant ce n’est pas encore la fin des explorations Captain Darwin. Avant les grandes vacances, il nous reste encore une aventure à vivre dans les traces de Darwin : le passage du mythique Cap-Horn.

Nous partons d’Ushuaia aujourd’hui avec Félix, à bord de notre navire, pour une dizaine de jours dans une des régions les plus inhospitalières du monde, à l’extrême pointe sud de l’Amérique du Sud. Ce voyage sera rythmé par de multiples escales, que vous pouvez repérer sur la carte (photo 3).

D’abord, nous devons atteindre le petit village de Puerto Williams, situé en face d’Ushuaia, de l’autre côté du Canal Beagle, au Chili. Ensuite, nous devrons contourner toute l’île de Navarino, pour pénétrer la Bahia Nassau, que nous traverserons pour rejoindre l’île Wollaston.

Sur cette île, nous partirons à la recherche de l’endroit depuis lequel Conrad Martens a peint un magnifique tableau lors des explorations du HMS Beagle.

Puis, nous continuerons notre route entre les petites îles d’Isla Hermite (où nous mouillerons sur le site Maxwell), Herschel ou Deceit, avant d’atteindre le Cap-Horn, à l’extrême sud de l’île du Horn. Darwin et l’équipage du HMS Beagle le passaient le 21 décembre 1832, dans la tempête : qu’en sera-t-il pour l’équipage du Captain Darwin ?

En attendant de le savoir, nous naviguons dans les eaux calmes du Canal Beagle. Pour l’instant, nous sommes bien protégés des vents dominants qui viennent de l’ouest. Puerto Williams n’est qu’à une trentaine de milles nautiques d’Ushuaia, la navigation ne devrait durer qu’environ 5 à 6 heures. Nous sommes salués par quelques queues de baleines, serait-ce un signe de bonne fortune ?

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.

The sheep, naturalist revolution in the Falklands

En route pour la Cap- Horn 🤭🏔 Voilà quelque temps que je n’ai pas posté de nouvelles ! L’hiver est arrivé, ici en Terre de Feu, pourtant ce n’est pas encore la fin des explorations Captain Darwin. Avant les grandes vacances, il nous reste encore une aventure à vivre dans les traces de Darwin : le passage du mythique Cap-Horn.

Nous partons d’Ushuaia aujourd’hui avec Félix, à bord de notre navire, pour une dizaine de jours dans une des régions les plus inhospitalières du monde, à l’extrême pointe sud de l’Amérique du Sud. Ce voyage sera rythmé par de multiples escales, que vous pouvez repérer sur la carte (photo 3).

D’abord, nous devons atteindre le petit village de Puerto Williams, situé en face d’Ushuaia, de l’autre côté du Canal Beagle, au Chili. Ensuite, nous devrons contourner toute l’île de Navarino, pour pénétrer la Bahia Nassau, que nous traverserons pour rejoindre l’île Wollaston.

Sur cette île, nous partirons à la recherche de l’endroit depuis lequel Conrad Martens a peint un magnifique tableau lors des explorations du HMS Beagle.

Puis, nous continuerons notre route entre les petites îles d’Isla Hermite (où nous mouillerons sur le site Maxwell), Herschel ou Deceit, avant d’atteindre le Cap-Horn, à l’extrême sud de l’île du Horn. Darwin et l’équipage du HMS Beagle le passaient le 21 décembre 1832, dans la tempête : qu’en sera-t-il pour l’équipage du Captain Darwin ?

En attendant de le savoir, nous naviguons dans les eaux calmes du Canal Beagle. Pour l’instant, nous sommes bien protégés des vents dominants qui viennent de l’ouest. Puerto Williams n’est qu’à une trentaine de milles nautiques d’Ushuaia, la navigation ne devrait durer qu’environ 5 à 6 heures. Nous sommes salués par quelques queues de baleines, serait-ce un signe de bonne fortune ?

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.

The sheep, naturalist revolution in the Falklands

En route pour la Cap- Horn 🤭🏔 Voilà quelque temps que je n’ai pas posté de nouvelles ! L’hiver est arrivé, ici en Terre de Feu, pourtant ce n’est pas encore la fin des explorations Captain Darwin. Avant les grandes vacances, il nous reste encore une aventure à vivre dans les traces de Darwin : le passage du mythique Cap-Horn.

Nous partons d’Ushuaia aujourd’hui avec Félix, à bord de notre navire, pour une dizaine de jours dans une des régions les plus inhospitalières du monde, à l’extrême pointe sud de l’Amérique du Sud. Ce voyage sera rythmé par de multiples escales, que vous pouvez repérer sur la carte (photo 3).

D’abord, nous devons atteindre le petit village de Puerto Williams, situé en face d’Ushuaia, de l’autre côté du Canal Beagle, au Chili. Ensuite, nous devrons contourner toute l’île de Navarino, pour pénétrer la Bahia Nassau, que nous traverserons pour rejoindre l’île Wollaston.

Sur cette île, nous partirons à la recherche de l’endroit depuis lequel Conrad Martens a peint un magnifique tableau lors des explorations du HMS Beagle.

Puis, nous continuerons notre route entre les petites îles d’Isla Hermite (où nous mouillerons sur le site Maxwell), Herschel ou Deceit, avant d’atteindre le Cap-Horn, à l’extrême sud de l’île du Horn. Darwin et l’équipage du HMS Beagle le passaient le 21 décembre 1832, dans la tempête : qu’en sera-t-il pour l’équipage du Captain Darwin ?

En attendant de le savoir, nous naviguons dans les eaux calmes du Canal Beagle. Pour l’instant, nous sommes bien protégés des vents dominants qui viennent de l’ouest. Puerto Williams n’est qu’à une trentaine de milles nautiques d’Ushuaia, la navigation ne devrait durer qu’environ 5 à 6 heures. Nous sommes salués par quelques queues de baleines, serait-ce un signe de bonne fortune ?

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.

The sheep, naturalist revolution in the Falklands

En route pour la Cap- Horn 🤭🏔 Voilà quelque temps que je n’ai pas posté de nouvelles ! L’hiver est arrivé, ici en Terre de Feu, pourtant ce n’est pas encore la fin des explorations Captain Darwin. Avant les grandes vacances, il nous reste encore une aventure à vivre dans les traces de Darwin : le passage du mythique Cap-Horn.

Nous partons d’Ushuaia aujourd’hui avec Félix, à bord de notre navire, pour une dizaine de jours dans une des régions les plus inhospitalières du monde, à l’extrême pointe sud de l’Amérique du Sud. Ce voyage sera rythmé par de multiples escales, que vous pouvez repérer sur la carte (photo 3).

D’abord, nous devons atteindre le petit village de Puerto Williams, situé en face d’Ushuaia, de l’autre côté du Canal Beagle, au Chili. Ensuite, nous devrons contourner toute l’île de Navarino, pour pénétrer la Bahia Nassau, que nous traverserons pour rejoindre l’île Wollaston.

Sur cette île, nous partirons à la recherche de l’endroit depuis lequel Conrad Martens a peint un magnifique tableau lors des explorations du HMS Beagle.

Puis, nous continuerons notre route entre les petites îles d’Isla Hermite (où nous mouillerons sur le site Maxwell), Herschel ou Deceit, avant d’atteindre le Cap-Horn, à l’extrême sud de l’île du Horn. Darwin et l’équipage du HMS Beagle le passaient le 21 décembre 1832, dans la tempête : qu’en sera-t-il pour l’équipage du Captain Darwin ?

En attendant de le savoir, nous naviguons dans les eaux calmes du Canal Beagle. Pour l’instant, nous sommes bien protégés des vents dominants qui viennent de l’ouest. Puerto Williams n’est qu’à une trentaine de milles nautiques d’Ushuaia, la navigation ne devrait durer qu’environ 5 à 6 heures. Nous sommes salués par quelques queues de baleines, serait-ce un signe de bonne fortune ?

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.

The sheep, naturalist revolution in the Falklands

En route pour la Cap- Horn 🤭🏔 Voilà quelque temps que je n’ai pas posté de nouvelles ! L’hiver est arrivé, ici en Terre de Feu, pourtant ce n’est pas encore la fin des explorations Captain Darwin. Avant les grandes vacances, il nous reste encore une aventure à vivre dans les traces de Darwin : le passage du mythique Cap-Horn.

Nous partons d’Ushuaia aujourd’hui avec Félix, à bord de notre navire, pour une dizaine de jours dans une des régions les plus inhospitalières du monde, à l’extrême pointe sud de l’Amérique du Sud. Ce voyage sera rythmé par de multiples escales, que vous pouvez repérer sur la carte (photo 3).

D’abord, nous devons atteindre le petit village de Puerto Williams, situé en face d’Ushuaia, de l’autre côté du Canal Beagle, au Chili. Ensuite, nous devrons contourner toute l’île de Navarino, pour pénétrer la Bahia Nassau, que nous traverserons pour rejoindre l’île Wollaston.

Sur cette île, nous partirons à la recherche de l’endroit depuis lequel Conrad Martens a peint un magnifique tableau lors des explorations du HMS Beagle.

Puis, nous continuerons notre route entre les petites îles d’Isla Hermite (où nous mouillerons sur le site Maxwell), Herschel ou Deceit, avant d’atteindre le Cap-Horn, à l’extrême sud de l’île du Horn. Darwin et l’équipage du HMS Beagle le passaient le 21 décembre 1832, dans la tempête : qu’en sera-t-il pour l’équipage du Captain Darwin ?

En attendant de le savoir, nous naviguons dans les eaux calmes du Canal Beagle. Pour l’instant, nous sommes bien protégés des vents dominants qui viennent de l’ouest. Puerto Williams n’est qu’à une trentaine de milles nautiques d’Ushuaia, la navigation ne devrait durer qu’environ 5 à 6 heures. Nous sommes salués par quelques queues de baleines, serait-ce un signe de bonne fortune ?

In 1865, the herd of sheep exceeded that of cattle, which marked a turning point in the naturalistic history of the Falklands.

Tussac grass, whose presence has collapsed over the past 200 years.

The construction of enclosures/exclosures is very useful to protect the local fauna and flora from the appetite of the sheep.