L’ATLAS DES DARWINIGS

Une inspiration qui nous vient de l’expédition…. Au cours de son voyage autour du monde, Victor s’intéresse aux citoyen.ne.s qui oeuvrent pour enrayer ces pertes alarmantes de biodiversité. La renaturation est une des démarches qui, à ses yeux, est devenue cruciale dans nos sociétés contemporaines. Elle fait partie intégrante des pratiques qui permettront à terme de réduire l’impact du changement climatique pour les générations à venir.

L’Alouette de Raso Cap-Vert⎜2021

La reforestation Brésil⎜2022

Mise en oeuvre sur notre territoire. La démarche proposée par l’Atlas des Darwinigs s’inspire des constats et des observations de Victor. Elle vise à faire participer les 15 000 éco-délégué.e.s dont Victor est le parrain aux questions qui les intéressent, à porter une voix qui est la leur tout en leur permettant de développer leurs compétences et capacités en vue de les préparer à être des citoyen.ne.s actif.ve.s.

Cette démarche est donc née d’un constat qui est documenté actuellement à travers l’expédition : les changements et les menaces qui touchent la biodiversité sont multiples (déforestation, artificialisation des sols, pollutions multiples…). De plus, les jeunes sont de moins en moins connecté.e.s à leur environnement. La nature est un objet lointain et même si une majorité se sent concernée par ces enjeux globaux, les contacts sensibles au vivant sont rares. La démarche de l’Atlas des Darwinigs vise donc à répondre à ces deux écueils en redonnant une place prépondérante à la biodiversité et en connectant les jeunes à la nature.

L’Atlas des Darwinigs s’intègre dans la démarche d’éducation au développement durable (EDD) de l’Éducation Nationale visant à donner des clés de compréhension et d’action aux jeunes générations pour faire face aux changements climatiques. L’objectif des éco-délégués est également de traiter un ou plusieurs des 17 objectifs universel de développement durable (ODD) proposés par l’ONU. L’Atlas répond à l’ODD 15 qui vise à protéger et restaurer les écosystèmes terrestres.

Cette démarche s’inscrit pleinement dans les dimensions pédagogiques, civiles et morales de l’enseignement scolaire et priorise l’apprentissage et la connaissance par le faire, en conjuguant théorie et pratique. En dehors d’apports positifs pour les éco-délégué.e.s, les espaces de nature au sein des établissements scolaires sont une source de bien-être et d’apaisement pour l’ensemble des élèves de l’établissement.

                                                                  Co-porté par

L’Atlas des Darwinigs est proposé à tout établissement souhaitant mettre en avant dans sa culture d’établissement et ses principes fondamentaux la biodiversité, l’apprentissage par le faire et la santé mentale de la jeunesse. Ce projet de long cours est un moyen d’obtenir une labélisation E3D et d’ancrer l’établissement dans une démarche de développement durable de long terme.

Les éco-délégué.e.s sont des ambassadeur.rice.s de la transition écologique dans leur établissement et participent concrètement à la construction du monde de demain. Ils et elles s’engagent en tant que citoyen·ne·s, se forment à la gestion de projet et au travail collaboratif.

15 000

éco-délégué.e.s
en Bretagne

Le programme de l’Atlas se développe tout au long de l’année scolaire, dès l’élection des éco-délégué.e.s. L’équipe Captain Darwin offre un soutien aux référent.e.s éco-délégué.e.s ainsi qu’aux éco-délégué.e.s eux mêmes et assistent 5 séances clés.

Le budget nécessaire au développement de l’Atlas des Darwinigs est entre 1500 et 2000€ et dépend des aménagements choisis par les éco-délégués. Ce budget comprend l’intervention du.de la naturaliste ainsi que le matériel nécessaire à la réalisation des aménagements.

Le Lycée Pierre-Guéguin a suivi durant l’année 2023-2024 la phase test du programme de l’Atlas des Darwinigs. Une dizaine d’élèves élus éco-délégué.e.s ont mis en place des initiatives visant à réintégrer de la biodiversité, des espèces végétales et animales dans leur établissement.

La zone dédiée à la renaturation a vu revenir une biodiversité riche et répertoriée dans l’ABC de la ville (Atlas de la Biodiversité Communale). Les éco-délégué.e.s ont fait le choix de murs végétaux, de haies, d’un jardin punk ainsi que d’une mare. Ils et elles ont également permis à d’autres espèces de pérenniser leur présence sur la zone (hérissons, oiseaux, abeilles…).

Toutes les installations choisies ont été réfléchies, appuyées par des études in situ et des spécialistes de la nature. Les étapes de recherche, de réflexion, de concertation et de fabrication ont constitué des expériences et des apprentissages multiples (usage des sciences participatives, utilisation d’outils de jardinage et de construction, coopération, écoute active…).

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