Les hirondelles sont de sortie !

Pendant que Victor est au Cap-Vert et mène l’enquête sur le sauvetage de l’Alouette de Raso et de son habitat, ici, sur le territoire de Concarneau, nous partons à la découverte de la biologie de l’hirondelle, elle aussi protégée.

C’est l’école de Nizon Pont Aven qui mène l’enquête, aiguillée par Maryannick une spécialiste de l’hirondelle et de la protection de ses nids à la LPO Finistère. Une découverte des différences entre les espèces : « La rustique c’est bien celle avec le bec rouge et la queue longue ? L’hirondelle de fenêtre, elle vit dans les villes avec les nids fermés ? »

Observer pour mieux comprendre : « Maryannick pourquoi l’hirondelle est-elle en danger maintenant, qu’est ce qui a changé ? »

Saviez-vous que cette hirondelle de 20g (poids d’une enveloppe timbre rouge) parcourt 6 000km à chaque migration et que seulement 1 sur 2 en revient ? Un parcours semé d’embuches à travers les tempêtes de sable du Sahara (de plus en plus fréquentes), le dérèglement des saisons impactant leur migration et la destruction de leurs maisons, ici en Bretagne.

Alors on est partis les chercher, ces maisons qui accueillent nos jeunes voyageuses au printemps. Dans l’école ou dans le bourg, on a pris le temps d’observer et de comprendre où elles accrochent leur nid. Les regards aiguisés de nos jeunes naturalistes repèrent à la vitesse de l’éclair les positions des nids des hirondelles de fenêtre, connaissant la position des nids de l’hirondelle rustique. Quel plaisir d’observer. Un œil nouveau sur les recoins de sa ville et de sa biodiversité et de sa préservation : « Il faudrait protéger les nids pour aider les hirondelles à revenir nicher dans notre village ».

Pensez-vous qu’il faille aussi protéger le nid de l’Alouette de Raso là-bas au Cap-Vert ?